Pages

Moi

Whiskylover qui donne ses notes et raconte des anecdotes avec une l'aide de collaborateurs foodies. I'm no expert, but fanatic! I write my tasting notes and tell anecdotes. J'ai la chance de goûter à des trucs exceptionnels. Telle une éponge, j'absorbe les infos et les connaissances liées au whisky que je partage. With collaborators and a foodie's twist.

NDLR : I’m Canadian so my blog is sometimes in French, sometimes in English | Étant canadienne, mon blog est parfois en anglais, parfois en français. Je suis Miss D.r.a.m comme dans : "Je vais boire un dram de whisky." (Un petite quantité, techniquement moins qu'un verre). | I’m Miss D.r.a.m., like in : "I'm having a dram of whisky." (a small quantity, less than a glass).

12 août 2013

Le whiskEy irlandais, ce petit coquin.

Il y a des connaissances de bases qu'il faut vraiment savoir au sujet du whisky et j'ai failli à ma tâche. La base, c'est de savoir l'apprécié, mais aussi de savoir l'écrire. Je le vois écrit à toutes les sauces et ça m'énerve.  Même dans son grand livre The Definitive World Guide, M. Jackson écrit whiskey partout. C'est comme mon prénom qui se fait détruire plus souvent qu'autrement. Ceci dit, mettons les choses au clair et simplement : whisky = tous les whiskies du monde. Vous ajoutez la provenance, donc l'adjectif : whisky canadien (il y a aussi le rye canadien par sa préparation avec le seigle), whisky suédois, whisky japonais, whisky indien, etc. En Irlande et aux États-Unis on ajoute un "e" devant le "y": whiskey irlandais, whiskey américain.  Et le whisky écossais ? Je crois que c'est un peu différent pour lui. Il est un peu royal, alors même en français, on va dire le scotch ou le scotch whisky. Vous le savez déjà, seul le whisky écossait peut être appelé "scotch" (tel un champagne). Le bourbon est américain et il a aussi ses particularités. Par exemple, il doit être fabriqué aux États-Unis avec au minimum 51% de maïs. 

Et le pluriel dans tout ça ? Selon mon Petit Robert, on peut écrire whiskys ou whiskies.   Pour ma part, j'utilise toujours whiskies. C'est plus joli.  

Dégustation :
Je dois avouer ne pas être une fan de whiskey irlandais. Vraiment pas, mais j'ai été étonnée...sans me réconcilier. Les whiskies irlandais sont distillé 3 fois plutôt que 2 comparativement aux scotchs. Ils utilisent aussi le pure pot-still et souvent de l'orge non-malté. Que Minou le veuille ou non, les whiskies irlandais reprennent du poil de la bête.

Connemara Turf Mor, 58,2%: J'avais très hâte de gouter à ce whiskey irlandais parce que j'ai entendu de très bons commentaires de la part des garçons. Surtout Minou qui n'en revient pas. Le nez est assez céréales. L'odeur m'énerve un peu, mais une fois en bouche, c'est vraiment différent, spontané. Est-ce que c'est la double distillation qui fait vraiment la différence ? J'adore ce piquant. C'est très cannelle. Et rafraichissant. Il y a une tourbe, une avec un beurre d'amande qui reste dans les joues. Une juste balance. C'est sain. La finale est longue, poivrée sur les lèvres et elle invite à boire encore. Sur le cul. 89

RedBreast 12 YO, cask Strenght B1/11, 57,7 % : Fraichement arrivé aux États Unis, cette première batch offre un nez super fruité avec banane et très vanille. Très chaleureux. En bouche, c'est assez riche avec des raisins secs et une belle vanille enrobante, crème teintée de poivre blanc et thym. Une finale assez abrupte cependant. C'est comme en étage. Agréable, plein de caractère. Je suis étonnée. 87

Kilbeggan, 40% : Digne odeur de céréales et du bon temps des foins. Il y a un petit coté algue aussi. En bouche, ce whiskey ne me surprend pas. Miel de trèfle, grain, céréales ennuyantes. Même moi je peux reconnaitre que c'est un whiskey irlandais. Au moins, il est doux et passe assez bien. Petit fruit de type cerises de terre, donc pas si rouges mais pas si verts non plus. La finale n'est pas si mal, avec du tabac. J'ai ajouté de l'eau et malheureusement, son petit caractère semble s'évaporer. 81