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Moi

Whiskylover qui donne ses notes et raconte des anecdotes avec une l'aide de collaborateurs foodies. I'm no expert, but fanatic! I write my tasting notes and tell anecdotes. J'ai la chance de goûter à des trucs exceptionnels. Telle une éponge, j'absorbe les infos et les connaissances liées au whisky que je partage. With collaborators and a foodie's twist.

NDLR : I’m Canadian so my blog is sometimes in French, sometimes in English | Étant canadienne, mon blog est parfois en anglais, parfois en français. Je suis Miss D.r.a.m comme dans : "Je vais boire un dram de whisky." (Un petite quantité, techniquement moins qu'un verre). | I’m Miss D.r.a.m., like in : "I'm having a dram of whisky." (a small quantity, less than a glass).

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12 févr. 2015

I stopped drinking whisky.

Well, not really. I did stopped drinking whisky…almost a year ago. On February 23, 2014 to be more accurate. My last drink was a Laphroaig 18Y0. A classic every one should have – but I picked it up for no particular reason. Being pregnant with my first child, the decision to “go sober” for the next 9 months or more was an easy decision to make.  Giving up whisky for my baby was a good decision but being so much in love with whisky and being so much involved in the world of whisky, made it a real party pooper.

My post this week, part of my #backfrompregnancy process, got me thinking. How the other women, passionate about whisky, dealt with that – if they had? I know someone from the Club who was pregnant almost at the same time I was and I think it was not easy for her either. What about the others? I guess female master distillers, whisky judges, whisky journalists or bloggers had their kids younger and maybe they were not into whisky at that time. I don’t know.  Or I’m actually asking…. Your thoughts ladies ?

Where some find it easy to stop drinking while pregnant, others, like me, missed it very much. Not that I couldn’t live without it because I had the greatest motivation, but it was something missing in my very fat life.

The priorities change too.  During this “dry spell”, I tried to keep my blog up to date (not so good at it) but my priorities had changed. At least, I kept going to tastings nights and I kept myself up to date. I bought whiskies on my different trips, but it was not the same because I couldn’t taste any. I use all my sample bottles and now I have quite a backlog of tasting notes to do!

And, I just don’t drink whenever I want.  Still breastfeeding, it remains a challenge because I have to manage time and try to find the best moment to taste whisky in between my baby’s lunches… Not to mention my goal to cook more with whisky and share my experiments with Minou (by the way, Minou has a blog on beer now - very fun and full of info on microbreweries and their products :: Orge Overdose) 

Some "minis" awaiting to be tasted
Coming back officially to tasting nights at the Club was great. Sitting and sipping with other members and talking whisky was very nice, but I’m going to start this new blog era (!) with tasting notes from by backlog basket. 

I could have also titled my post: “From Hong Kong With Love” because both bottles are from HK. First, a bottle part of a trio only fund on the travel retail - from Bowmore. The other 2, next on my wish list, are Black Rock and Gold Reef. It will be fun to compare them. Finally, Trinité - from the Singleton Reserve Collection of Glen Ord. Could eventually be compare to her brother "Artisan", also on Asian Pacific travel retail.

Bowmore White Sands 17YO – 43% abv
There is a very subtle peated nose, which is a good sign. Sultana’s dry raisins simmered a couple of hours in a plum punch with apricots. In mouth, smoky, fruits like dates and some citrus which weld all the savours together on a seabed. It is very good and very well mature 17 YO. The small fruits are more present in the nose as time goes. There is also a bit of burned wood, almost ashes - just perfect balance! 90%

Singleton Trinity Reserve Collection – 40% abv
Nose : Anise, black liquorice. It is overlooked by a fruit salad and crème caramel. Taste : we find again our black liquorice, red pepper, vanilla and wood. The balance is a bit flat. Not so rich. The finale doesn’t linger at all so we could ask for more and more until we get it. I don’t know when since I didn’t finish the bottle (it wasn’t mine). This final is almond milk and vanilla. Banana and black cherry. 84%



18 sept. 2014

La bouffe, le whisky et un bébé...

J'avais un beau dilemme devant moi - mais j't'ai réglé ça assez vite.  Mon blog prend désormais une petite tangente vers la bouffe parce que je me devais de lier mes 2 passions : le culinaire et le whisky. J’ai plein d’idées – ça bouille. J'avoue que ma pause "grossesse" motive mes neurones créatives ! Alors, en discutant avec Minou de ma réflexion, j’ai décidé de commencer à inventer, reprendre, twister, essais-erreurs, des recettes à base de whisky.  Rien d’exceptionnel ici, mais j’fais bien ce que je veux – c’est mon blog. Ça peut aussi être des accords whisky et mets. Minou et moi on va faire des tests - pour le plaisir. Il a un fumoir trop mignon qu’on doit absolument utiliser.

Je ne suis pas une Rachael Ray, mais une bonne épicurienne et j’essaie beaucoup de choses. J’ai impliqué aussi d’autres mordus de la bouffe dont plusieurs autodidactes de l’art culinaire telle que mes amies Dany et Nadia, mon Français mixologue préféré Baptiste et même une certaine Martine Nouet…et j’espère encore plus de collaborateurs du monde du whisky et de la bouffe.

Fait que là ? On fait quoi ? On commence par une dégustation de bière et whisky concoctée par Minou et que nous avons présentée au Club. Il a travaillé comme un fou sur la dégustation. Il a fait des recherches incroyables sur le monde des bières, il a dégusté plus de 140 bières en 2 mois et il en même fait un blog : http://orgeoverdose.wordpress.com  

Le p’tit maudit, il va maîtriser autant le sujet des bières que celui des whiskies. J’ai apporté l’aide que je pouvais, j’ai apprit beaucoup. Maudit que c’est bon aussi de la bière ! Surtout les bières de chez nous. La communauté des microbrasseries au Québec est incroyable. Tellement de potentiel. Une autre affaire qui risque d’empiéter sur mon horaire chargé. Mais, je vais peut-être laisser ça à Minou et je vais l’écouter m’instruire. 

Fait qu’on avait un cliss de beau line-up mardi passé. L’objectif était d’établir les liens entre les whiskies et les bières présentées. Minou a eu l’idée de faire ça lors de sa visite à Lake George Distilling Company. Alors, il a fait un razia là-bas.  Ça ressemblait à ça :

1. Lake George 32 Mile Moonshine
2. Bière Double IPA Yankee de La Boîte à Malt
3. Charbay R5 Hop Flavored Whisky
4. Lake George Indian Kettles Smoke
5. Lake George Bull Head Bourbon
6. Nikka Coffey Grain Whisky
7. La Stout Imperial Russe de Frampton Brasse
8. Whistle Pig Boss Hog Single Barrel

Fucké en maudit hein ! Les notes de dégustation des bières sont toutes sur le blog de Minou pis moi je vais les faire après mon accouchement. Belle soirée ! On a eu plein de beaux commentaires. Les gens étaient intéressés et ils posaient des questions pertinentes. On avait des invités aussi : les gars de la Microbrasserie la Boîte à Malt et de Frampton Brasse.  J’avais aussi contacté Caroline Leclerc, l’animatrice de Ça va Brasser et elle a accepté de venir s’asseoir avec moi et jaser bières et boire du whisky, sans prétention – parce qu’elle voulait découvrir.  J’ai adoré organiser cet événement. We kicked butts ! Bravo encore à Minou ! J’aime présenter des dégustations...pas parce que j’aime le spot light, mais parce que c’est super de partager sa passion. 

  













8 avr. 2014

Miss Dram au FoodCamp 2014

Je suis une épicurienne de nature – adorant manger, mais surtout déguster. C’est peut-être pour cette raison que je me soûle rarement au #whisky préférant le savourer, l’apprécier et me délecter de ce nectar si merveilleux. Je suis aussi #foodie. En fin de semaine prochaine, se tient à Québec un événement que j’attends depuis...le lendemain du même événement l’an passé… Le #FoodcampQc ! J’avais fait un mini billet d’ailleurs sur mon blog – critiquant fortement l’utilisation du Pineau pour faire un Old Fashion et le fait que le whisky pouvait être utilisé pour faire des recettes. Pas grave, je m’en suis remise.

Crinquée à souhait cette année,  je me présente comme bloggeuse - @elilessard a.k.a Miss Dram et avec la ferme intention de parler en bien (ou en mal) de cet événement qui a prit beaucoup d’ampleur. J’ai tellement été charmée par celui de l’an passé, que peut-être la barre est trop haute. On verra. Une belle brochette de chefs pour nous partager des astuces culinaires. 

Il y aussi 2 alcools vedettes. Ce ne sont pas des whiskies, mais je ne vais pas bouder éternellement. Il y a le Remy Martin @officialremy. Un cognac de renom et le Cointreau @cointreau - un indispensable des bars de ce monde, un triple sec à la base de bien des cocktails. J'avais le goût d'en savoir davantage sur ces derniers, alors j'ai parlé avec un ami à moi qui est à la fois mixologue et restaurateur: Baptiste Gissinger du Taléa - Bouffe & Cie. Bon - Baptiste est un Français, mais c'est pas trop grave...Il est trop adorable et son resto est sublime ;)

Je savais que le Cointreau était populaire, mais je voulais connaître la perception que les gens dans l'industrie ont de cet alcool. Est-ce que la majorité des bars ont, dans leur assortiment, le Cointreau? Selon Baptiste, tous les bars ont du Cointreau sur les tablettes. C'est un triple sec avec un goût d'agrume et un haut taux de sucre qui s'avère être un "must-have" dans un bar. C'est donc un alcool de base, qui n'est pas forcément de grande qualité et qu'il faut le plus souvent mixer – selon la qualité du cocktail et son prix. "Je peux le remplacer par du Grand Marnier quand je travaille des drinks plus fins", explique Baptiste. "Je l'utilise dans la Sangria, la Margarita…les cocktails d'été".  À l'opposé, Baptiste n'utilise pas de Rémy Martin dans ses cocktails (il utilise un autre cognac). Et ça s'explique. Le coût des alcools au Québec est très élevé. Par exemple, le moins cher des Rémy Martin à la SAQ est 62$. Puis, on tombe à 80$, 135$, etc… Si on veut faire un cocktail avec du Rémy Martin, il est certain que le prix sera bien au-dessus de 10$. Et comme cliente, à ce prix là, je vais boire une once de whisky. Je ne commencerai pas à me payer un ti-cocktail cute à 18$. Baptiste préfère utiliser le Courvoisier dans ces cocktails. Courvoisier est plus prononcé contrairement à Rémy Martin, qui est plus fin, plus délicat. Je suis curieuse de voir comment les mixologues au @FoodcampQc vont mixer le tout.

J'ai demandé à Baptiste sa préférence entre un Rémy Martin, un Cointreau ou un Whisky pour faire un cocktail et avec lequel il aime travailler: "Le Cointreau en premier puisque c'est une base et nous pouvons le mixer avec d'autres alcools très facilement. En second, ça serait le whisky puisque c'est facile à travailler avec le sucre et l'acide pour la balance des arômes. Finalement, le cognac. Il reste délicat à utiliser car il ne se mêle pas avec n'importe quoi. Les notes de chocolat, d'orange, de cuir et écorce en font un alcool automnal, riche et rond." Donc, excellent pendant un match de football.  Chose certaine, on ne peut pas mélanger les 3 alcools ensembles car ils sont difficiles à travailler.  Le cognac et le whisky s'annulent.  L'un doit être excessivement dominant sur l'autre pour une bonne balance.

On apprendra sûrement au #FoodcampQc qu'il y a une très grande gamme de cognacs Remy Martin, il y a ceux de tous les jours et ceux très recherchés.  Selon Baptiste, il y a certainement une perte de popularité pour le cognac. Surtout au Québec, et ce, malgré les différentes appellations. "Le cognac devrait réactualiser son image" ajoute-t-il. Je sais pour ma part que les rappeurs en boivent... (Eminem - Marshall Mathers).

Parlons bouffe !
Le Cointreau n'est pas utilisé dans les cuisines du Taléa, mais il s'agirait d'un alcool utilisé plutôt en pâtisserie. Le Rémy Martin pour sa part, est grandement utilisé pour les flambés. Nous avons tous déjà vu quelque part, un serveur qui passe proche de s'immoler avec une crêpe flambée…




30 mars 2014

Ces distilleries, ces Padawan

Nous avons eu la visite de Kilchoman au Club en janvier dernier. Je fais rarement le bilan des visites ou des ambassadeurs qui passent nous voir, mais je dois avouer que Kilchoman est une distillerie qui pique ma curiosité parce que c’est une jeune distillerie, la plus jeune sur Islay. Elle a été inaugurée en 2005. 

Ça m’amène à me poser des questions sur cette émergence et je précise ici qu’il n’est pas question de micro-distillerie. J'veux dire…qui est-ce qui se lance dans l'achat d'une distillerie aujourd'hui !? Il faut être comme des jeunes Jedi - des Padawan ! As-tu du fric ? As-tu un spot ? As-tu du temps …parce qu'avant de faire de l'argent…j’espère que tu as les reins solides. On ne parle pas de faire de la vodka pendant cette période. C'est ça le whisky. Avant de vivre de ton produit sur les tablettes, tu as besoin d'un minimum de 3 ans. Du moins, en Écosse. Et qui est-ce qui veut sortir un whisky de 3 ans… Faut avoir des couilles et être certain de son produit. Tu as ensuite 2 choix à faire quand tu es prêt : moderne ou traditionnel. Vas-tu planter ton orge, le faire séché sur un plancher ? Ou veux-tu importer tout ça - prêt - clé en main? Je ne suis pas experte pour me partir une distillerie et je pense aux trucs de base, mais il doit tellement y avoir d'options possibles. En passant par la finition et au type d'alambic jusqu'au look de la bouteille. Kilchoman c'est lancé pas mal dans le genre "traditionnel" "famille" "ferme".  

Il y a aussi une nouvelle distillerie qui va aussi voir le jour sur l’Ile de Sky: The Torabhaig Distillery. La construction débute cet été. Ok, là on parle de nouveaux bâtiments et tout ! On devrait boire quelque chose provenant de cet endroit à la fin de 2015. Et quand je parle de fric, ça va coûter plus de 9 millions et 8 personnes y travailleront. On est loin de la binerie du coin. 
Comme ça, il y a aussi la nouvelle distillerie qui fait jaser aussi (qui ressemble beaucoup plus à une micro-distillerie) à Londres même : The London Distillery Company. C'est la première depuis un siècle. On peut déjà acheter du gin qui est produit là-bas, mais le whisky en soit dans 2-3 ans. 

Il y aussi Jean Donnay (Glann ar Mor en Bretagne) qui se démarre une distillerie en mai : Gartbreck Distillery qui est situé sur l'ile de Islay. La distillerie produira des whiskies tourbés à partir de 2 alambics traditionnels chauffés - en utilisant 20% d'orge provenant de l'ile, utilisera aussi un plancher de maltage et de séchage. On pense également être prêts à gouter quelque chose à la fin 2015. 

J'ai fait une entrevue avec James Wills, directeur ventes et marketing (et fils de Anthony Wills, propriétaire de Kilchoman). Vous pouvez la visionner ici
Voici quelques notes d'évaluation. Cette distillerie ne m'a pas nécessairement éblouit parce que je trouvait que les embouteillages étaient vraiment similaires. En blind tasting, j'aurais eu de la difficulté entre 2-3 de celles-ci. Voici mes préférées. 

Kilchoman Loch Gorm – 46% : Une couleur super sexy. On voit que ce whisky s'est bien inspiré du cask oloroso dans lequel il patientait. La tourbe et le sucre en poudre sur le top d'un cup cake à la vanille et au bourbon (ça doit exister). Plus médicinal que fumé selon moi. Un raisin sec Sultana dans la petite boîte rouge. J'aime beaucoup. Il y a cette caractéristique particulière – les fruits séchés et la richesse de ce whisky sont tout à fait sublimes. Luxueux. Moins d'épices que ses acolytes. Sucré plus porto, plus vineux genre du porto dans un cup de chocolat et ce mélange en bouche.  Mélasse fumée en finale. 91


Kilchoman Machir Bay 2012 – 46% (un assemblage de whiskies âgés de 3, 4 et 5 ans. Vieilli en fût de Bourbon de premier remplissage et affiné 8 semaines en fût de Sherry Oloroso.)

Clous de girofle au nez. Plus gras que le 100% Islay. Plus soyeux. Bien campé dans le fumé, dans la tourbe et dans la vanille. Un beau caramel brûlé d'une belle douceur. J'adore le fond - ce qui tient tout ensemble, ce petit fruit mais il y aussi cette poire et une balance bien juste avec ce poivre vert à la toute fin. C'est vraiment bon. Je trouve que ce whisky raconte une légende avec une belle leçon à apprendre. C'est famous. La constante Kilchoman est présente. La finale n'offre pas de grands éclats, mais encore ce beau poivré, un peu tannin. 89

12 août 2013

Le whiskEy irlandais, ce petit coquin.

Il y a des connaissances de bases qu'il faut vraiment savoir au sujet du whisky et j'ai failli à ma tâche. La base, c'est de savoir l'apprécié, mais aussi de savoir l'écrire. Je le vois écrit à toutes les sauces et ça m'énerve.  Même dans son grand livre The Definitive World Guide, M. Jackson écrit whiskey partout. C'est comme mon prénom qui se fait détruire plus souvent qu'autrement. Ceci dit, mettons les choses au clair et simplement : whisky = tous les whiskies du monde. Vous ajoutez la provenance, donc l'adjectif : whisky canadien (il y a aussi le rye canadien par sa préparation avec le seigle), whisky suédois, whisky japonais, whisky indien, etc. En Irlande et aux États-Unis on ajoute un "e" devant le "y": whiskey irlandais, whiskey américain.  Et le whisky écossais ? Je crois que c'est un peu différent pour lui. Il est un peu royal, alors même en français, on va dire le scotch ou le scotch whisky. Vous le savez déjà, seul le whisky écossait peut être appelé "scotch" (tel un champagne). Le bourbon est américain et il a aussi ses particularités. Par exemple, il doit être fabriqué aux États-Unis avec au minimum 51% de maïs. 

Et le pluriel dans tout ça ? Selon mon Petit Robert, on peut écrire whiskys ou whiskies.   Pour ma part, j'utilise toujours whiskies. C'est plus joli.  

Dégustation :
Je dois avouer ne pas être une fan de whiskey irlandais. Vraiment pas, mais j'ai été étonnée...sans me réconcilier. Les whiskies irlandais sont distillé 3 fois plutôt que 2 comparativement aux scotchs. Ils utilisent aussi le pure pot-still et souvent de l'orge non-malté. Que Minou le veuille ou non, les whiskies irlandais reprennent du poil de la bête.

Connemara Turf Mor, 58,2%: J'avais très hâte de gouter à ce whiskey irlandais parce que j'ai entendu de très bons commentaires de la part des garçons. Surtout Minou qui n'en revient pas. Le nez est assez céréales. L'odeur m'énerve un peu, mais une fois en bouche, c'est vraiment différent, spontané. Est-ce que c'est la double distillation qui fait vraiment la différence ? J'adore ce piquant. C'est très cannelle. Et rafraichissant. Il y a une tourbe, une avec un beurre d'amande qui reste dans les joues. Une juste balance. C'est sain. La finale est longue, poivrée sur les lèvres et elle invite à boire encore. Sur le cul. 89

RedBreast 12 YO, cask Strenght B1/11, 57,7 % : Fraichement arrivé aux États Unis, cette première batch offre un nez super fruité avec banane et très vanille. Très chaleureux. En bouche, c'est assez riche avec des raisins secs et une belle vanille enrobante, crème teintée de poivre blanc et thym. Une finale assez abrupte cependant. C'est comme en étage. Agréable, plein de caractère. Je suis étonnée. 87

Kilbeggan, 40% : Digne odeur de céréales et du bon temps des foins. Il y a un petit coté algue aussi. En bouche, ce whiskey ne me surprend pas. Miel de trèfle, grain, céréales ennuyantes. Même moi je peux reconnaitre que c'est un whiskey irlandais. Au moins, il est doux et passe assez bien. Petit fruit de type cerises de terre, donc pas si rouges mais pas si verts non plus. La finale n'est pas si mal, avec du tabac. J'ai ajouté de l'eau et malheureusement, son petit caractère semble s'évaporer. 81