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Moi

Whiskylover qui donne ses notes et raconte des anecdotes avec une l'aide de collaborateurs foodies. I'm no expert, but fanatic! I write my tasting notes and tell anecdotes. J'ai la chance de goûter à des trucs exceptionnels. Telle une éponge, j'absorbe les infos et les connaissances liées au whisky que je partage. With collaborators and a foodie's twist.

NDLR : I’m Canadian so my blog is sometimes in French, sometimes in English | Étant canadienne, mon blog est parfois en anglais, parfois en français. Je suis Miss D.r.a.m comme dans : "Je vais boire un dram de whisky." (Un petite quantité, techniquement moins qu'un verre). | I’m Miss D.r.a.m., like in : "I'm having a dram of whisky." (a small quantity, less than a glass).

1 févr. 2014

Arran, encore...A Love Story

Je ne m’en cache plus vraiment. J’aime ca faire le statement que j’adore les embouteillages de The Arran Distillery. Avoir une distillerie préférée ne veut pas dire qu’on doit se pâmer devant et quelle n'a pas de défaut. Je veux toujours rester critique des whiskies que je bois, même ceux de Arran. Minou m’a toujours dit que c’était Ok d’avoir ces préférées, mais qu’il ne fallait pour avoir peur d’avouer que certaines mal aimées font aussi de bonnes choses. Bon – mettons qu’il a dit plus dans le genre : « C’est correct de préférer les brunes, mais les blondes ont sûrement aussi quelque chose de spécial à offrir ». Encore, ici, j’ai filtré.  C’était pas propre de même.

Je considère que Arran c’est une distillerie colorée, qui a de la drive, de l’audace. C’est une jeune distillerie qui pousse et on ne pas lui reprocher d’essayer plein de trucs. Je veux dire, je pense qu’ils ont essayé tous les cask finish et les autres dérivés possibles ! Amarone, Port, Sauternes, Sassicaia, Cask Strenght, Private Cask, la version tourbé 14PPM (Machrie Moore), Bere Barley, Creamy Sherry, Cognac, St-Emilion, Pomerol Bordeaux, … alouette !


J’aime le fait que les méthodes demeurent traditionnelles et ils ne collent pas au 40%. Au diable, on part ça à 46% minimum. J’ai aimé leur lignée Icons of Arran. Comme j’ai déjà dit dans un autre billet faisant mention de mon amour pour Arran – je suis toujours à la recherche de mon introuvable Peacock, mais il y a eu aussi Rowan Tree, Westie et The Golden Eagle. Le genre d’édition qui est fait sans trop de flafla comparativement à Highland Park pis ces vickings et packaging qui doivent coûter une beurrée.

Des fois, j’ai l’impression qu’elle est un peut négligée ma belle distillerie Isle of Arran. C’est fou – elle est la première distillerie (légale) sur Arran depuis 1836 ! Vue le jour en 1995… Non, mais qui veut partir une business sur l’Ile de Arran – à part une distillerie ou une ferme qui va vendre l’orge à la distillerie ?

Donc – voici quelques tasting notes, des bonnes et moins bonnes. La première est unique parce qu’elle vient du Texas. C’est un Arran Private Cask. Une exclusivité par Arran pour un client unique. Dans le cas présent, l’embouteillage spécial était destiné pour Spec’s (la SAQ du Texas, mais privée) et ma chère amie Catherine m’en a fait cadeau. J’ai fait gouté à Minou et je pensais qu’il allait passer à travers la bouteille…le soir même. 


Arran 16 ans, Private Cask, Bottled for Spec’s -  Sherry Hogshead - Bottle 67/272, 55,1% : Un nez assez raison, cerises rouges très mûres – type cerises de France avec un fond de caramel. En bouche, caramel, butterscotch, fruité. Un beau boisé brûlé. Noisettes,  ce qui assouplit le whisky. L’alcool est bien réparti au palais. Finale une peu résineuse et peut-être courte. Plus vers l’agrume, mais genre pomelo. Très très bon. Comme une journée d’avril qui balance entre l’hiver et le printemps. 88

Arran Madeira Wine Cask, Edition 2008, 50% : Un nez, une odeur sublime qui est un peu floral même, mais sans être agressive. Sucre, petits fruits. Équilibrée. En bouche, c’est tout à fait juste. Les accents aux bons endroits, une épice, petite menthe, mais tout est soyeux. La finale s’éternise. Le poivre rose, le sel. Il y a cette amertume ou ce genre de fond tanin qui est utilisé proprement. C’est pour ce genre de whisky que j’aime tant en boire. 89

Arran 1998 Icons The Westie Limited Edition, 46% : Il manque un peu de punch à la couleur et le nez est correct. L'odeur est un peu aigre peut-être – comme le choux bouilli. Au goût, je retrouve le Arran que j’aime, mais sans pour autant vouloir en faire un événement. Plus doux au départ, genre amandes et vanille. Puis des épices subtiles, un après-goût détendu et salin. J’avoue qu’il y a une certaine complexité. Le raisin est corsé et sec. 87

 Arran Machrie Moor Peated First Edition 2010, 46% : La note d’épices m’intrigue. J’aime beaucoup le petit fruit et très peu le goût des Iles. Je vis une petite déception ici. Est-ce que la surprise arrive à la fin ? Lorsque l’ensemble se fusionne ? Hiiiii j’essaie de mettre de l’ordre et la tourbe ne se fait pas très présente, même une fois le breuvage reposer. Les saveurs sont discrètes, trop même. Bon. Moyen. 79