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Moi

Whiskylover qui donne ses notes et raconte des anecdotes avec une l'aide de collaborateurs foodies. I'm no expert, but fanatic! I write my tasting notes and tell anecdotes. J'ai la chance de goûter à des trucs exceptionnels. Telle une éponge, j'absorbe les infos et les connaissances liées au whisky que je partage. With collaborators and a foodie's twist.

NDLR : I’m Canadian so my blog is sometimes in French, sometimes in English | Étant canadienne, mon blog est parfois en anglais, parfois en français. Je suis Miss D.r.a.m comme dans : "Je vais boire un dram de whisky." (Un petite quantité, techniquement moins qu'un verre). | I’m Miss D.r.a.m., like in : "I'm having a dram of whisky." (a small quantity, less than a glass).

24 avr. 2015

Rosé : 1 - Whisky : 0

Je passe présentement des vacances en famille dans le sud de la France. Mes amis français me donnaient l'impression que ce peuple était chaleureux, convivial, poli et amusant. J'avais bien hâte de visiter ce pays...Mais prout prout prout - les français me déçoivent... Est-ce une question de région ? Ici sur la Côte d'Azur, je croyais voir des gens relaxes, pas stressés, enjoués et fiers. A la base, leur accent me fait tellement rire en plus. J'veux dire: comment peux-tu être angoissé? Il n'y jamais de neige, leur hiver se résume à des moyennes de 10'c (on est déjà en gougounes chez nous à ce mercure), ils ont des palmiers dans leur cour et font face à la Méditérranée. Quand je regarde la météo à Québec, EUX, ils ont raison d'être déprimés. Ça fait 6 mois que c'est de la grosse marde.  En fait, je crois qu'ils sont vraiment passifs et TROP relaxes ici. 


Ceci dit, les français ne sont peut-être pas totalement à la hauteur de mes attentes, mais leur bouffe... "Sacrament Suzie", c'est bon en ta* !! J'ai beau allaiter, faire de la course et marcher des kilomètres, c'est pas ici que je vais perdre de la bedaine de grossesse!! C'est tellement bon! La Côte d'Azur, c'est aussi un brin d'Italie, de Russie, de Grande-Bretagne, alors côté culinaire, on ne se trompe pas. 



Et le whisky dans tout ça ? Bof.  L'éventail de choix pour le whisky n'est pas très allèchant (J'ai bien hâte de voir à Paris à la Maison du Whisky.) Et ce n'est pas parce qu'on est en europe qu'on a accès facilement à des prix avantageux, noooooonnnnn monsieur ! Alors, on peut se rabattre sur une petite bouteille facile (sensiblement le même prix que chez nous) en attendant de trouver ZE bouteille abordable exclusive ici. Ou ben, de boire du rosé de Provence tous les jours. Tous les jours...Tous les midis, tous les soirs, tous les après-midis. Allouette. Ça c'est relaxe !! 

On nous a recommandé un petit pub irlandais dans le Vieux-Nice. Ca va me ravigoter les sens de sentir un peu le whiskEy. I will talk about it in my next post. Je voudrais pas m'éloigner du whisky à cause du vin rosé...tsé...franchement! 

12 févr. 2015

I stopped drinking whisky.

Well, not really. I did stopped drinking whisky…almost a year ago. On February 23, 2014 to be more accurate. My last drink was a Laphroaig 18Y0. A classic every one should have – but I picked it up for no particular reason. Being pregnant with my first child, the decision to “go sober” for the next 9 months or more was an easy decision to make.  Giving up whisky for my baby was a good decision but being so much in love with whisky and being so much involved in the world of whisky, made it a real party pooper.

My post this week, part of my #backfrompregnancy process, got me thinking. How the other women, passionate about whisky, dealt with that – if they had? I know someone from the Club who was pregnant almost at the same time I was and I think it was not easy for her either. What about the others? I guess female master distillers, whisky judges, whisky journalists or bloggers had their kids younger and maybe they were not into whisky at that time. I don’t know.  Or I’m actually asking…. Your thoughts ladies ?

Where some find it easy to stop drinking while pregnant, others, like me, missed it very much. Not that I couldn’t live without it because I had the greatest motivation, but it was something missing in my very fat life.

The priorities change too.  During this “dry spell”, I tried to keep my blog up to date (not so good at it) but my priorities had changed. At least, I kept going to tastings nights and I kept myself up to date. I bought whiskies on my different trips, but it was not the same because I couldn’t taste any. I use all my sample bottles and now I have quite a backlog of tasting notes to do!

And, I just don’t drink whenever I want.  Still breastfeeding, it remains a challenge because I have to manage time and try to find the best moment to taste whisky in between my baby’s lunches… Not to mention my goal to cook more with whisky and share my experiments with Minou (by the way, Minou has a blog on beer now - very fun and full of info on microbreweries and their products :: Orge Overdose) 

Some "minis" awaiting to be tasted
Coming back officially to tasting nights at the Club was great. Sitting and sipping with other members and talking whisky was very nice, but I’m going to start this new blog era (!) with tasting notes from by backlog basket. 

I could have also titled my post: “From Hong Kong With Love” because both bottles are from HK. First, a bottle part of a trio only fund on the travel retail - from Bowmore. The other 2, next on my wish list, are Black Rock and Gold Reef. It will be fun to compare them. Finally, Trinité - from the Singleton Reserve Collection of Glen Ord. Could eventually be compare to her brother "Artisan", also on Asian Pacific travel retail.

Bowmore White Sands 17YO – 43% abv
There is a very subtle peated nose, which is a good sign. Sultana’s dry raisins simmered a couple of hours in a plum punch with apricots. In mouth, smoky, fruits like dates and some citrus which weld all the savours together on a seabed. It is very good and very well mature 17 YO. The small fruits are more present in the nose as time goes. There is also a bit of burned wood, almost ashes - just perfect balance! 90%

Singleton Trinity Reserve Collection – 40% abv
Nose : Anise, black liquorice. It is overlooked by a fruit salad and crème caramel. Taste : we find again our black liquorice, red pepper, vanilla and wood. The balance is a bit flat. Not so rich. The finale doesn’t linger at all so we could ask for more and more until we get it. I don’t know when since I didn’t finish the bottle (it wasn’t mine). This final is almond milk and vanilla. Banana and black cherry. 84%



28 sept. 2014

To Share and Enjoy...Radio Edit

J'en fais pas un big deal - ce n’est pas la première fois que j’allais à la radio pour parler whisky, mais cette fois, la perspective était très différente: j’y allais en tant que passionnée, en tant que bloggeuse – en mon nom personnel. Une belle reconnaissance. J’avais hâte de partager et de faire découvrir le whisky parce que les gens dans le studio, ils ne semblaient pas connaître ni le char ni la barge  (c’est vraiment l’impression que j’avais en tout cas). J’aurais voulu en parler plus longtemps, mais ce n’était pas un info-pub non plus. Sauf que c’est venu confirmer mon désir de poursuivre ma mission : écrire sur le sujet, pour mon plaisir personnel. 

C’était vraiment très cool d’avoir des gens devant moi qui étaient intéressés, curieux et ouverts. On s’en foutait des noms des whiskies que j’avais apportés, on voulait goûter, on voulait en savoir plus. Aucune influence. Aucune vente à pression. J’aurais servi les whiskies à l’aveugle, et ça aurait été pareil parce qu’on était à la base de tout.  Sans prétention. Picture perfect - mise à part ma bedaine qui accotait quasiment dans le micro…

Donc – dans le show de Gilles Parents, au FM93, vendredi le 19 septembre, on a jasé whisky pour faire le lien avec le vote du référendum de l’indépendance en Écosse. Excuse idéale.

Je crois que ma mission cette journée là était de bien préciser la différence entre le whisky et le scotch… OUI - Ça me fait grincer des dents quand les gens parlent de scotch pis qu’ils ont un Crown Royal entre les mains. C’est comme les "si" mange les "rai". J’espère que c’était assez clair et que la leçon a été retenue. Dans le fond, le whisky,  c’est le terme général, ce qui le précède est ce qui le caractérise : Scotch whisky (whisky écossait), Canadian whisky, Japanese whisky, Irish WhiskEy, American whiskEy (bourbon). Fait que de dire qu’on boit du « whisky » – c’est comme die qu'on va manger un gâteau au fromage au Cheesecake Factory. C’est safe.

Alors merci pour l'invitation de M. Parent, de Nico et de toute l'équipe. Ce fût un plaisir !

La petite aventure ne se termine pas comme ça. Une fois mon entrevue terminée, Véronyque, la journaliste aux nouvelles, a quelques difficultés à faire son bulletin. Moment cocasse : http://www.fm93.com/lecteur/audio/veronyque-etait-pompette-lors-d-un-bulletin-de-nou-240163.mp3

Ceci dit, quessé que les jeunes padawan ont gouté :

Gilles : Ardbeg Ardbog, Islay Single Malt, 52,1%
Dan Pou : Glen Garioch 12 YO, 48%  - 67,50$ (SAQ)
Nico : Chivas 18 YO, 40%  - 97,25$ (SAQ)
Véronyque : Glen Garioch 12 YO
JF : Robert Burns, 40%

Ardbog - 52,1% : La note chocolat apparaît au premier instant pour moi. C'est mélangé avec la fleur de sel et la touche de fumée. Assez discrète. Au goût, plus on le boit, plus on aime parce que la première gorgée ne fera pas wow. C'est bon et j'apprécie d'avantage plus je le déguste. C'est un peu sec et croustillant à cause du Manzanilla probablement. Le fruit, le cuir, la tourbe, le chocolat noir, citron et pomme verte. C'est plus "carré" qu'enrobant je dirais, mais ça me plait. On a quand même le sucré, petite vanille et caramel en finale. 92





Glen Garioch 12 YO, 48% : (Bourbon et Sherry Casks). Au nez, je perçois tout de suite les fruits séchés et trempés dans le miel. L’abricot mur et juteux en bouche. Riche. Je goûte de subtiles céréales, le blé, mais sans être pour autant farineux ou « All Bran ».  La finale est vanillée et teintée de crème anglaise.  L’aftertaste est peut-être un peu robuste, mais ça n’enlève rien non plus à l’ensemble de l’œuvre. J’ai même l’impression que ça lui donne du caractère. 86

18 sept. 2014

La bouffe, le whisky et un bébé...

J'avais un beau dilemme devant moi - mais j't'ai réglé ça assez vite.  Mon blog prend désormais une petite tangente vers la bouffe parce que je me devais de lier mes 2 passions : le culinaire et le whisky. J’ai plein d’idées – ça bouille. J'avoue que ma pause "grossesse" motive mes neurones créatives ! Alors, en discutant avec Minou de ma réflexion, j’ai décidé de commencer à inventer, reprendre, twister, essais-erreurs, des recettes à base de whisky.  Rien d’exceptionnel ici, mais j’fais bien ce que je veux – c’est mon blog. Ça peut aussi être des accords whisky et mets. Minou et moi on va faire des tests - pour le plaisir. Il a un fumoir trop mignon qu’on doit absolument utiliser.

Je ne suis pas une Rachael Ray, mais une bonne épicurienne et j’essaie beaucoup de choses. J’ai impliqué aussi d’autres mordus de la bouffe dont plusieurs autodidactes de l’art culinaire telle que mes amies Dany et Nadia, mon Français mixologue préféré Baptiste et même une certaine Martine Nouet…et j’espère encore plus de collaborateurs du monde du whisky et de la bouffe.

Fait que là ? On fait quoi ? On commence par une dégustation de bière et whisky concoctée par Minou et que nous avons présentée au Club. Il a travaillé comme un fou sur la dégustation. Il a fait des recherches incroyables sur le monde des bières, il a dégusté plus de 140 bières en 2 mois et il en même fait un blog : http://orgeoverdose.wordpress.com  

Le p’tit maudit, il va maîtriser autant le sujet des bières que celui des whiskies. J’ai apporté l’aide que je pouvais, j’ai apprit beaucoup. Maudit que c’est bon aussi de la bière ! Surtout les bières de chez nous. La communauté des microbrasseries au Québec est incroyable. Tellement de potentiel. Une autre affaire qui risque d’empiéter sur mon horaire chargé. Mais, je vais peut-être laisser ça à Minou et je vais l’écouter m’instruire. 

Fait qu’on avait un cliss de beau line-up mardi passé. L’objectif était d’établir les liens entre les whiskies et les bières présentées. Minou a eu l’idée de faire ça lors de sa visite à Lake George Distilling Company. Alors, il a fait un razia là-bas.  Ça ressemblait à ça :

1. Lake George 32 Mile Moonshine
2. Bière Double IPA Yankee de La Boîte à Malt
3. Charbay R5 Hop Flavored Whisky
4. Lake George Indian Kettles Smoke
5. Lake George Bull Head Bourbon
6. Nikka Coffey Grain Whisky
7. La Stout Imperial Russe de Frampton Brasse
8. Whistle Pig Boss Hog Single Barrel

Fucké en maudit hein ! Les notes de dégustation des bières sont toutes sur le blog de Minou pis moi je vais les faire après mon accouchement. Belle soirée ! On a eu plein de beaux commentaires. Les gens étaient intéressés et ils posaient des questions pertinentes. On avait des invités aussi : les gars de la Microbrasserie la Boîte à Malt et de Frampton Brasse.  J’avais aussi contacté Caroline Leclerc, l’animatrice de Ça va Brasser et elle a accepté de venir s’asseoir avec moi et jaser bières et boire du whisky, sans prétention – parce qu’elle voulait découvrir.  J’ai adoré organiser cet événement. We kicked butts ! Bravo encore à Minou ! J’aime présenter des dégustations...pas parce que j’aime le spot light, mais parce que c’est super de partager sa passion. 

  













8 avr. 2014

Miss Dram au FoodCamp 2014

Je suis une épicurienne de nature – adorant manger, mais surtout déguster. C’est peut-être pour cette raison que je me soûle rarement au #whisky préférant le savourer, l’apprécier et me délecter de ce nectar si merveilleux. Je suis aussi #foodie. En fin de semaine prochaine, se tient à Québec un événement que j’attends depuis...le lendemain du même événement l’an passé… Le #FoodcampQc ! J’avais fait un mini billet d’ailleurs sur mon blog – critiquant fortement l’utilisation du Pineau pour faire un Old Fashion et le fait que le whisky pouvait être utilisé pour faire des recettes. Pas grave, je m’en suis remise.

Crinquée à souhait cette année,  je me présente comme bloggeuse - @elilessard a.k.a Miss Dram et avec la ferme intention de parler en bien (ou en mal) de cet événement qui a prit beaucoup d’ampleur. J’ai tellement été charmée par celui de l’an passé, que peut-être la barre est trop haute. On verra. Une belle brochette de chefs pour nous partager des astuces culinaires. 

Il y aussi 2 alcools vedettes. Ce ne sont pas des whiskies, mais je ne vais pas bouder éternellement. Il y a le Remy Martin @officialremy. Un cognac de renom et le Cointreau @cointreau - un indispensable des bars de ce monde, un triple sec à la base de bien des cocktails. J'avais le goût d'en savoir davantage sur ces derniers, alors j'ai parlé avec un ami à moi qui est à la fois mixologue et restaurateur: Baptiste Gissinger du Taléa - Bouffe & Cie. Bon - Baptiste est un Français, mais c'est pas trop grave...Il est trop adorable et son resto est sublime ;)

Je savais que le Cointreau était populaire, mais je voulais connaître la perception que les gens dans l'industrie ont de cet alcool. Est-ce que la majorité des bars ont, dans leur assortiment, le Cointreau? Selon Baptiste, tous les bars ont du Cointreau sur les tablettes. C'est un triple sec avec un goût d'agrume et un haut taux de sucre qui s'avère être un "must-have" dans un bar. C'est donc un alcool de base, qui n'est pas forcément de grande qualité et qu'il faut le plus souvent mixer – selon la qualité du cocktail et son prix. "Je peux le remplacer par du Grand Marnier quand je travaille des drinks plus fins", explique Baptiste. "Je l'utilise dans la Sangria, la Margarita…les cocktails d'été".  À l'opposé, Baptiste n'utilise pas de Rémy Martin dans ses cocktails (il utilise un autre cognac). Et ça s'explique. Le coût des alcools au Québec est très élevé. Par exemple, le moins cher des Rémy Martin à la SAQ est 62$. Puis, on tombe à 80$, 135$, etc… Si on veut faire un cocktail avec du Rémy Martin, il est certain que le prix sera bien au-dessus de 10$. Et comme cliente, à ce prix là, je vais boire une once de whisky. Je ne commencerai pas à me payer un ti-cocktail cute à 18$. Baptiste préfère utiliser le Courvoisier dans ces cocktails. Courvoisier est plus prononcé contrairement à Rémy Martin, qui est plus fin, plus délicat. Je suis curieuse de voir comment les mixologues au @FoodcampQc vont mixer le tout.

J'ai demandé à Baptiste sa préférence entre un Rémy Martin, un Cointreau ou un Whisky pour faire un cocktail et avec lequel il aime travailler: "Le Cointreau en premier puisque c'est une base et nous pouvons le mixer avec d'autres alcools très facilement. En second, ça serait le whisky puisque c'est facile à travailler avec le sucre et l'acide pour la balance des arômes. Finalement, le cognac. Il reste délicat à utiliser car il ne se mêle pas avec n'importe quoi. Les notes de chocolat, d'orange, de cuir et écorce en font un alcool automnal, riche et rond." Donc, excellent pendant un match de football.  Chose certaine, on ne peut pas mélanger les 3 alcools ensembles car ils sont difficiles à travailler.  Le cognac et le whisky s'annulent.  L'un doit être excessivement dominant sur l'autre pour une bonne balance.

On apprendra sûrement au #FoodcampQc qu'il y a une très grande gamme de cognacs Remy Martin, il y a ceux de tous les jours et ceux très recherchés.  Selon Baptiste, il y a certainement une perte de popularité pour le cognac. Surtout au Québec, et ce, malgré les différentes appellations. "Le cognac devrait réactualiser son image" ajoute-t-il. Je sais pour ma part que les rappeurs en boivent... (Eminem - Marshall Mathers).

Parlons bouffe !
Le Cointreau n'est pas utilisé dans les cuisines du Taléa, mais il s'agirait d'un alcool utilisé plutôt en pâtisserie. Le Rémy Martin pour sa part, est grandement utilisé pour les flambés. Nous avons tous déjà vu quelque part, un serveur qui passe proche de s'immoler avec une crêpe flambée…